法国职业培训学校在几内亚首都开班
法国职业培训学校在几内亚首都开班
10月4日,法国-几内亚职业培训学校在几内亚首都科纳克里Ratoma区开班。
法国-几内亚职业培训学校(l’Ecole Franco Guinéenne des Métiers ,EFGM)共有6个专业,计算机、商科、管理、土木工程、矿业、旅游等。
该校创办人Mamadou Salif Sow先生表示,过去,几内亚年轻人为了接受更好的教育,一般都跑到法国留学,但留学法国费用高昂,每年的费用约1.2万欧元,而在几内亚本土接受教育每年费用才2000欧元。创办该校的目的是让更多的几内亚有才华的青年人有机会在几内亚本土接受高质量的职业培训。
Une école des métiers s’ouvre à Conakry pour freiner le flux d’étudiants migratoires
En raison des difficultés liées à l’obtention du visa pour les étudiants guinéens, désireux d’aller parfaire leurs cycles universitaires en Occident, l’Ecole Franco Guinéenne des Métiers (EFGM), a ouvert ses portes, ce mardi, dans la commune de Ratoma dans le cadre de la rentrée scolaire.
S’exprimant en marge de la cérémonie d’inauguration, le fondateur, Mamadou Salif Sow, a justifié les raisons du lancement de son projet éducatif.
« Une année d’étude en France coûte 12 000 euros par étudiant et une année d’étude ici coûte 2 000 euros par étudiant. Cela veut dire que de la première année jusqu’au master, l’étudiant paye 13.000 euros ici, soit l’équivalent des coûts d’une année d’étude en France », a-t-il prévenu.
Dans les dix prochaines années, rajoute le fondateur, l’objectif qu’il recherche est de pouvoir produire tous les besoins des entreprises locales, en terme de personnels et de main d’œuvres qualifiés, a-t-il martelé.
« La Guinée a toutes les ressources naturelles nécessaires. Cependant, elle a un problème de ressources humaines. Dans les dix prochaines années, nous voulons former tous les jeunes afin qu’ils puissent intégrer les grandes entreprises internationales qui s’implantent en Guinée », a-t-il annoncé.
Continuant, M. Sow a aussi prévenu qu’il n’est pas question que des chercheurs d’emplois d’autres contrées supplantent nos candidats locaux. « Donc, former les jeunes guinéens pour qu’ils puissent répondre aux besoins des entreprises internationales, est notre objectif ».
Pour lier la théorie à la pratique, la formation est repartie de sorte que l’étudiant puisse faire trois jours de cours et trois autres jours de stage. Au total, six filières sont en lice : l’informatique, le management et le commerce, le génie civil et mine, le droit, le tourisme médical et social.
Outre la formation générale, la partie technique sera renforcée par les stages. Ce que font rarement les universités guinéennes, publiques ou privées.
C’est ce qu’on appelle l’immersion professionnelle, a indiqué en substance le directeur général de l’établissement scolaire, Michaël Meneboode